Salut les admin de la liste.
J'ai mis deux annonces sur lolix il y a quelque temps.
Bref, je suis a la recherche de deux profils Un adminsys, et un developper
http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18407 http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18399
Viendez c'est cool.
ps : Les salaires affiches sont ceux pour la fourchette basse. Nous savons payer les profils qui viennent avec de l’expérience a leur juste valeur.
On 2013-11-18 12:31, Alexandre Legrix wrote:
Salut les admin de la liste.
Bonjour !
J'ai mis deux annonces sur lolix il y a quelque temps.
Bref, je suis a la recherche de deux profils Un adminsys, et un developper
http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18407 http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18399
Viendez c'est cool.
ps : Les salaires affiches sont ceux pour la fourchette basse. Nous savons payer les profils qui viennent avec de l’expérience a leur juste valeur.
Les annonces sont bien mais Paris, toujours Paris. Pourquoi la province et le télétravail n'arrivent toujours pas à percer ?
Liste de diffusion du FRsAG http://www.frsag.org/
Dans les petites et moyennes structures, ont regroupe au même endroit tous les jobs : technique, commercial, etc. Pour la partie commercial, être sur Paris est un réel avantage (je le sais, j'ai démarré mon activité à Lyon - pas non plus une petite ville perdue ...). Et même à 2h de TGV, ce n'est pas pareil ...
Lorsque la société grossit et peut se permettre d'avoir plusieurs bureaux, décentraliser la technique peut être un réel atout, pour économiser sur les salaires et gagner en qualité de vie pour les salariés.
Olivier
Le 18 novembre 2013 14:44, Nicolas GORALSKI nicolas+ml.frsag@goralski.fr a écrit :
On 2013-11-18 12:31, Alexandre Legrix wrote:
Salut les admin de la liste.
Bonjour !
J'ai mis deux annonces sur lolix il y a quelque temps.
Bref, je suis a la recherche de deux profils Un adminsys, et un developper
http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18407 http://fr.lolix.org/search/offre/offre.php?id=18399
Viendez c'est cool.
ps : Les salaires affiches sont ceux pour la fourchette basse. Nous savons payer les profils qui viennent avec de l’expérience a leur juste valeur.
Les annonces sont bien mais Paris, toujours Paris. Pourquoi la province et le télétravail n'arrivent toujours pas à percer ?
Liste de diffusion du FRsAG http://www.frsag.org/
Liste de diffusion du FRsAG http://www.frsag.org/
Rebonjour.
On Mon, 2013-11-18 at 14:39 +0100, Olivier Doucet wrote:
Dans les petites et moyennes structures, ont regroupe au même endroit tous les jobs : technique, commercial, etc. Pour la partie commercial, être sur Paris est un réel avantage (je le sais, j'ai démarré mon activité à Lyon - pas non plus une petite ville perdue ...). Et même à 2h de TGV, ce n'est pas pareil ...
J'ai bosse durant 5ans en teletravail pour une societe parisienne depuis chez moi en Normandie, donc je sais de quoi je parle, et pourquoi les postes que je presente ne seront pas des "teleboulots" (du moins dans un premier temps ...)
Lorsque la société grossit et peut se permettre d'avoir plusieurs bureaux, décentraliser la technique peut être un réel atout, pour économiser sur les salaires et gagner en qualité de vie pour les salariés.
Dans ce cas pourquoi le faire en France ? Quitte a décentraliser autant avoir une équipe en Inde ou au Maroc.
Ceci dit, il serait plus intéressant de déporter le débat si il vous intéresse sur un nouveau thread. Car ce qui m’intéresse moi j'avoue, c'est de recevoir des CV !
Merci.
Alex
Le Mon, Nov 18, 2013 at 05:00:32PM +0100, Alexandre Legrix a écrit:
Ceci dit, il serait plus intéressant de déporter le débat si il vous intéresse sur un nouveau thread. Car ce qui m’intéresse moi j'avoue, c'est de recevoir des CV !
Si ce sont juste des CV que tu veux, on peut t'en envoyer. Par contre, si tu veux les gens derrière les CV, et les (em|dé)baucher, ça va être une autre question ;-)
Sur le poste d'admin par exemple, ça fait pas particulièrement rêver... Tel que c'est décrit, un admin jeune va être "perdu" sur toute la partie gestion, et n'aura pas de connaissances assez poussé et pas assez de vécu pour suivre, et un admin senior va probablement s'emmerder (et le salaire ne serait pas le bon).
Je pense que si tu veux recevoir des (bons) CV et si possibles qualifiés (les CV, pas forcément les gens...), il faut que tu revois tes annonces (lolix, en tout cas). L'admin est au mieux mal décrit, le dev est un mouton à 7 pattes...
Arnaud.
Le 18/11/2013 14:39, Olivier Doucet a écrit :
Dans les petites et moyennes structures, ont regroupe au même endroit tous les jobs : technique, commercial, etc. Pour la partie commercial, être sur Paris est un réel avantage (je le sais, j'ai démarré mon activité à Lyon - pas non plus une petite ville perdue ...). Et même à 2h de TGV, ce n'est pas pareil ...
Lorsque la société grossit et peut se permettre d'avoir plusieurs bureaux, décentraliser la technique peut être un réel atout, pour économiser sur les salaires et gagner en qualité de vie pour les salariés.
Olivier
C'est marrant j'ai une autre vision, on peut démarrer de chez soi et faire appel à des ressources chez elles aussi cela permet d'économiser tellement en phase de création et même plusieurs années après que de prendre des bureaux hors de prix sur Paris et jusqu'à la grande ceinture. A présent j'ai même du mal à envisager de prendre des bureaux, le risque de tout centraliser me semble inconcevable et avec les aléas (routiers, grèves, panne réveille, internet en panne, ...) auquel on ajoute le coût astronomique des déplacements vraiment pas utiles au quotidien.
Après pour un commercial oui forcément faut se déplacer c'est évident mais il a pas forcément besoin de bureaux quand il est pas chez les clients, le télétravail marche très bien.
Après clairement il faut faire du télétravail avec des personnes de confiance car beaucoup sont séduits mais soit déprimes de se retrouver seul, soit ne sont pas sérieux et font moins que la normal.
Hello,
Le 18 nov. 2013 à 18:42, Wallace wallace@morkitu.org a écrit :
(...)
C'est marrant j'ai une autre vision, on peut démarrer de chez soi et faire appel à des ressources chez elles aussi cela permet d'économiser tellement en phase de création et même plusieurs années après que de prendre des bureaux hors de prix sur Paris et jusqu'à la grande ceinture.
J'ai cette même vision. Chose qu'on a utilisé mon ex associé et moi même lors de la creation de So-Prive (qui est devenu Outscale).
Un certain nombre de personne étaient dans des bureaux, typiquement pour la base de la R&D (un appart "un peu transformé pour l'occasion en bureaux"), et quelques dev en télétravail.
A présent j'ai même du mal à envisager de prendre des bureaux, le risque de tout centraliser me semble inconcevable et avec les aléas (routiers, grèves, panne réveille, internet en panne, ...) auquel on ajoute le coût astronomique des déplacements vraiment pas utiles au quotidien.
+1, la valeur ajouté d'un bureau sur paris est nulle a part pour certains employés (plutôt des filles, qui aiment le shopping).
Par contre "l'internet en panne" arrive aussi dans le télétravail, alors dans ce cas, il faut que le télétravailleur aie un plan B.
Après pour un commercial oui forcément faut se déplacer c'est évident mais il a pas forcément besoin de bureaux quand il est pas chez les clients, le télétravail marche très bien.
+1
Après clairement il faut faire du télétravail avec des personnes de confiance car beaucoup sont séduits mais soit déprimes de se retrouver seul, soit ne sont pas sérieux et font moins que la normal.
De mon coté j'ai du mix : 2jr de travail au bureau par semaine, le reste en télétravail.
Ca permet de garder le contact avec les collègues et faire avancer vite les choses.
Clairement j'ai gagné en cadre de vie, par contre il faut une grande rigueur. Chose que tu peux pas trouver quand tu fais un RDV avec un candidat, reste l'essai, et la période d'essai est là pour ca.
Je pourrais rajouter une chose : on a bien réussit a réparer a distance une sonde sur Mars, pourquoi on arriverais pas à réparer un OS bousillé a 200 km du datacenter ? (IPMI / iLo/ DRAC sont les amis des admins...)
Xavier
Hello,
Le télétravail c'est bien, mais il ne faut pas mettre la tête dans le sable, il y a des inconvénients : - ça ne convient pas à tout le monde. Moi par exemple, j'ai besoin d'avoir un environnement de travail clairement séparé de mon environnement perso, et la demi-heure pour aller bosser est un sas entre les deux environnements ; - les discussions autour de la machine à café le matin apportent mine de rien plein d'idées : c'est plus facile de troller en live que sur IRC ; - comprendre ce qui motive les gens, s'ils vont bien, s'ils s'épanouissent dans leur boulot, s'ils s'emmerdent, etc. ne peut pas se faire à distance, car la plupart des signes qui montrent que qq'un est démotivé ne sont pas verbaux (n'oublions pas que le management, c'est aussi (surtout !) cet aspect) ; - il y a des métiers qui se prêtent plus au télétravail que d'autres (OK, l'admin sys s'y prête) ; - il faut que le télétravailleur soit suffisamment expérimenté pour avoir l'autonomie suffisante pour bosser (un stagiaire (qui est là pour apprendre, pas pour bosser) ne peut définitivement pas télétravailler) ; - il faut que le télétravailleur connaisse suffisament la boite et ses procédures pour savoir qui contacter, comment, pourquoi, et donc que ses points d'interaction avec le reste de la boite soient parfaitement formalisés (après tout est plus facile dans une boite de 10 que dans une boite de 30.000 personnes), car à distance, tout est plus formel.
Maintenant, n'allez pas croire que je suis contre le télétravail, mais que ce n'est pas forcément la panacée, et qu'il faut vraiment en comprendre les limites et l'encadrer correctement. A minima je pense qu'il faut que toute l'équipe se retrouve au moins une fois par semaine, et pour ça, il faut des locaux (ça peut très bien être des locaux d'une pépinière d'entreprise dans le cas d'une startup). Et si les gens sont loin, mine de rien, ça fait un budget transport non négligeable. Pour des besoins ponctuels on peut s'en passer, mais à la longue, ce n'est AMHA pas jouable de ne pas se voir régulièrement.
Et du coup, il faut que le management de la boite soit formel, que les procédures soient formalisées, que le poste soit correctement encadré, pour que le télétravail se passe bien. Et le management, c'est souvent le parent pauvre dans la plupart des boites dans lesquelles j'ai bossé. Bref, c'est pas gagné... Des Michael Scott, mine de rien, j'en ai connu beaucoup...
Le 18 nov. 2013 à 18:42, Wallace wallace@morkitu.org a écrit :
Après clairement il faut faire du télétravail avec des personnes de confiance car beaucoup sont séduits mais soit déprimes de se retrouver seul, soit ne sont pas sérieux et font moins que la normal.
Je suis d'accord avec ça, sauf pour ceux qui en font moins que la normale. Le présentiel a un inconvénient : on a tendance à juger les gens à leur présence plus que sur la somme du travail accompli. Du coup, on a tendance à croire que ceux qui restent tard en font plus que celui qui part à 17h parce qu'il a déjà fini son boulot de la journée. Alors qu'en télétravail, si le suivi est fait correctement (et il doit l'être !), on n'a plus ce biais et on peut juger véritablement à la somme de boulot accompli. Du coup, ceux qui ne font rien en télétravail, ça se voit assez vite.
Pour ceux qui dépriment seuls, c'est une réalité. C'est pour ça que je pense qu'il faut se voir régulièrement. Sans parler du fait qu'il faut souder une équipe, et pour ça, rien de mieux que la bière le soir, ce qui ne peut définitivement pas se faire à distance.
J'avais un pote quand il télétravaillait, qui se forçait tous les matins à prendre une douche, se raser, descendait au bistro d'en bas prendre un café, et après remontait chez lui pour bosser, et s'il ne faisait pas tout ça, était incapable de se mettre au boulot. Il avait besoin d'un sas entre le perso et le boulot. Tout ça pour dire que le télétravail, ce n'est pas aussi simple que de décréter que le type reste chez lui.
Mes deux centimes.
Bonjour,
je suis d'accord avec ton analyse Stéphane, mais je me pose une question : les plus grands logiciels open-source - qui font entre autre tourner des entreprises multi-milliardaires - sont créés quasi-uniquement en télétravail et avec des timezones différentes.
Comment font-ils ? (C'est une vrai question...)
Sinon, je constate qu'au bureau, les collègues compétents sont perturbés en permanence soit par le management soit par les collègues, mais du coup sont sans arrêt en context-switch et finalement produisent beaucoup moins tout en étant bien plus fatigué à la fin de la journée. Peut-être que parfois un mix X jours au bureau, Y jours à la maison, est la solution dans certains cas.
Greg
Le 19 novembre 2013 10:02, Stéphane Dupille stephane.dupille@cryptolog.coma écrit :
Hello,
Le télétravail c'est bien, mais il ne faut pas mettre la tête dans le sable, il y a des inconvénients :
- ça ne convient pas à tout le monde. Moi par exemple, j'ai besoin
d'avoir un environnement de travail clairement séparé de mon environnement perso, et la demi-heure pour aller bosser est un sas entre les deux environnements ;
- les discussions autour de la machine à café le matin apportent mine de
rien plein d'idées : c'est plus facile de troller en live que sur IRC ;
- comprendre ce qui motive les gens, s'ils vont bien, s'ils
s'épanouissent dans leur boulot, s'ils s'emmerdent, etc. ne peut pas se faire à distance, car la plupart des signes qui montrent que qq'un est démotivé ne sont pas verbaux (n'oublions pas que le management, c'est aussi (surtout !) cet aspect) ;
- il y a des métiers qui se prêtent plus au télétravail que d'autres (OK,
l'admin sys s'y prête) ;
- il faut que le télétravailleur soit suffisamment expérimenté pour avoir
l'autonomie suffisante pour bosser (un stagiaire (qui est là pour apprendre, pas pour bosser) ne peut définitivement pas télétravailler) ;
- il faut que le télétravailleur connaisse suffisament la boite et ses
procédures pour savoir qui contacter, comment, pourquoi, et donc que ses points d'interaction avec le reste de la boite soient parfaitement formalisés (après tout est plus facile dans une boite de 10 que dans une boite de 30.000 personnes), car à distance, tout est plus formel.
Maintenant, n'allez pas croire que je suis contre le télétravail, mais que ce n'est pas forcément la panacée, et qu'il faut vraiment en comprendre les limites et l'encadrer correctement. A minima je pense qu'il faut que toute l'équipe se retrouve au moins une fois par semaine, et pour ça, il faut des locaux (ça peut très bien être des locaux d'une pépinière d'entreprise dans le cas d'une startup). Et si les gens sont loin, mine de rien, ça fait un budget transport non négligeable. Pour des besoins ponctuels on peut s'en passer, mais à la longue, ce n'est AMHA pas jouable de ne pas se voir régulièrement.
Et du coup, il faut que le management de la boite soit formel, que les procédures soient formalisées, que le poste soit correctement encadré, pour que le télétravail se passe bien. Et le management, c'est souvent le parent pauvre dans la plupart des boites dans lesquelles j'ai bossé. Bref, c'est pas gagné... Des Michael Scott, mine de rien, j'en ai connu beaucoup...
Le 18 nov. 2013 à 18:42, Wallace wallace@morkitu.org a écrit :
Après clairement il faut faire du télétravail avec des personnes de confiance car beaucoup sont séduits mais soit déprimes de se retrouver seul, soit ne sont pas sérieux et font moins que la normal.
Je suis d'accord avec ça, sauf pour ceux qui en font moins que la normale. Le présentiel a un inconvénient : on a tendance à juger les gens à leur présence plus que sur la somme du travail accompli. Du coup, on a tendance à croire que ceux qui restent tard en font plus que celui qui part à 17h parce qu'il a déjà fini son boulot de la journée. Alors qu'en télétravail, si le suivi est fait correctement (et il doit l'être !), on n'a plus ce biais et on peut juger véritablement à la somme de boulot accompli. Du coup, ceux qui ne font rien en télétravail, ça se voit assez vite.
Pour ceux qui dépriment seuls, c'est une réalité. C'est pour ça que je pense qu'il faut se voir régulièrement. Sans parler du fait qu'il faut souder une équipe, et pour ça, rien de mieux que la bière le soir, ce qui ne peut définitivement pas se faire à distance.
J'avais un pote quand il télétravaillait, qui se forçait tous les matins à prendre une douche, se raser, descendait au bistro d'en bas prendre un café, et après remontait chez lui pour bosser, et s'il ne faisait pas tout ça, était incapable de se mettre au boulot. Il avait besoin d'un sas entre le perso et le boulot. Tout ça pour dire que le télétravail, ce n'est pas aussi simple que de décréter que le type reste chez lui.
Mes deux centimes.
Liste de diffusion du FRsAG http://www.frsag.org/
Le 19 nov. 2013 à 10:56, Greg greg-frsag@duchatelet.net a écrit :
Bonjour,
je suis d'accord avec ton analyse Stéphane, mais je me pose une question : les plus grands logiciels open-source - qui font entre autre tourner des entreprises multi-milliardaires - sont créés quasi-uniquement en télétravail et avec des timezones différentes.
Comment font-ils ? (C'est une vrai question...)
Si un mec (ou une nana) veut participer au développement d'un logiciel libre, c'est qu'il est motivé à la base. Et dès qu'il en a marre, il va arrêter. Alors que son boulot, ben... on y va souvent par obligation, et on y fait des choses qu'on n'a pas forcément envie de faire. Du coup, il y a une charge de management liée à l'entreprise que tu ne retrouves pas (ou très peu) dans le logiciel libre. En fait, dans le logiciel libre, quand tu gères un projet, tu n'as qu'à gérer les aspects techniques, inclure les patchs ou non, le revue de code. Qui fait les apports, en vrai, tu t'en fout un peu. Dans une entreprises, tu as toute une dimension sociale : ce ne sont pas des apports techniques que tu gères, mais des gens clairement identifiés, et tu leur demande de fournir un travail. Si le travail fourni ne te plait pas, il faut recadrer l'employé, le corriger, et améliorer ce qui doit l'être. Dans un projet libre, si ce qu'on te fournit ne te plait pas, tu jettes, et c'est fini. Que le mec le prenne mal ou pas, on s'en fout un peu.
D'ailleurs, tu noteras que dans ma liste, je ne parle que des aspects management. Hors ce management là, dans un projet libre, tu ne le fais pas. Ou très peu. Dans un projet libre, tout ce dont tu as besoin, c'est de fixer une ligne, des objectifs, une direction à prendre (et encore... tu pourrais très bien faire émerger la direction par la communauté) et tu laisses les gens venir d'eux-mêmes. Sans compter que tu n'as plus de deadline, les comptes à rendre sont minimes, etc. donc beaucoup moins de pressions sur les gens, donc moins de frictions à gérer par le management.
Sinon, je constate qu'au bureau, les collègues compétents sont perturbés en permanence soit par le management soit par les collègues, mais du coup sont sans arrêt en context-switch et finalement produisent beaucoup moins tout en étant bien plus fatigué à la fin de la journée. Peut-être que parfois un mix X jours au bureau, Y jours à la maison, est la solution dans certains cas.
Il y a plein d'avantages au télétravail. Je n'en ai pas parlé parce que toutes les choses positives ont déjà été dites.
Ceci dit, les context-switchs tu les as en télétravail aussi. Combien d'entre nous laissent immédiatement tomber ce qu'ils font dès qu'ils reçoivent une notification de mail ?
Le 19/11/2013 10:56, Greg a écrit :
Sinon, je constate qu'au bureau, les collègues compétents sont perturbés en permanence soit par le management soit par les collègues, mais du coup sont sans arrêt en context-switch et finalement produisent beaucoup moins tout en étant bien plus fatigué à la fin de la journée. Peut-être que parfois un mix X jours au bureau, Y jours à la maison, est la solution dans certains cas.
Je valide totalement le dérangement dans les bureaux (physique ou téléphonique) c'est juste insupportable. A présent les clients nous joignent uniquement sur ticket et si on doit accélérer une tâche c'est nous qui prenons l'initiative d'appeler. D'une les gens posent leurs soucis ou les actions à faire plus facilement par écrit, de deux ça évite le coup de fil ou le message sur le répondeur "hé vite ça marche plus! Fais au mieux j'ai piscine!" en mode patate chaude et après débrouilles toi pour diagnostiquer seul.
Dans les bureaux j'avais appris une technique mais je n'ai pas eu l'occasion de la tester c'est de retenir les gens qui viennent te voir pour une action. La personne fait la démarche d'une demande verbale, elle reste pour entendre la réponse verbale. Il parait que ça force un peu plus les gens à faire des tickets / mails bien expliqués et gardent les interventions en direct pour les vraies urgences.
Bref ne plus devoir switcher en permanence et plus de temps de trajet c'est un gain de temps juste phénoménal.
Pour revenir sur le télé travail mon seul souci c'est que je n'ai pas une bureau dédié à cela et ma famille fait un sacré effort pour ne pas me déranger mais j'ampute le séjour pour cela. Je vais bientôt remédier à ce souci pour le bien de tout le monde.
Le Tue, Nov 19, 2013 at 12:36:10PM +0100, Wallace [wallace@morkitu.org] a écrit: [...]
Je valide totalement le dérangement dans les bureaux (physique ou téléphonique) c'est juste insupportable. A présent les clients nous joignent uniquement sur ticket et si on doit accélérer une tâche c'est nous qui prenons l'initiative d'appeler. D'une les gens posent leurs soucis ou les actions à faire plus facilement par écrit, de deux ça évite le coup de fil ou le message sur le répondeur "hé vite ça marche plus! Fais au mieux j'ai piscine!" en mode patate chaude et après débrouilles toi pour diagnostiquer seul.
Plus facilement, je sais pas. Nous, on demande systématiquement aux gens qui appellent de formuler leurs demandes par mail, et y'en a pour qui ce n'est pas "si facile". La plupart du temps, parceque ça les oblige à réfléchir clairement à la façon d'exprimer le problème. (pour certains, ça suffit à ce qu'ils trouvent tous seuls ;) Mais on gagne beaucoup à pouvoir sérialiser ou paralléliser (en fonction des demandes) à son rythme. Et ça permet (un peu) plus facilement de répartir sur plusieurs personnes.
Sur la question du télétravail, y'a une part qui dépend complètement du temprérament de chacun. Perso, je pense que je pourrais pas faire ça à temps plein "à domicile". Mais ça n'empêche pas d'avoir une organisation qui le permet "au pied levé" : vpn, téléphone ip connectés à la téléphonie de la boite, ... Ça permet à chacun, ponctuellement, ou de féçon récurente (genre 1j/semaine) de pouvoir travailler à distance. Pour des proportions importantes de "à distance", je pense que les espaces de coworking peuvent être une solution intéressante, comme ça a déjà été évoqué.
Le 19 novembre 2013 10:56, Greg greg-frsag@duchatelet.net a écrit :
Bonjour,
je suis d'accord avec ton analyse Stéphane, mais je me pose une question : les plus grands logiciels open-source - qui font entre autre tourner des entreprises multi-milliardaires - sont créés quasi-uniquement en télétravail et avec des timezones différentes.
Le sujet n'est PAS du tout le même en fait. À commencer effectivement par la différence de relation (salarié/employeur), mais aussi au fait que... ce sont des informaticiens (souvent) :) Hors le télétravail, on parle de gens qui utilisent un outil informatique mais dont le but dans l'organisation est autre que la production ou service lié à l'informatique. Et la facilité d'utilisation des outils n'est pas la même.
Ceci dit, de cette création collaborative de logiciel, je retiens que les moyens techniques existent (depuis longtemps) et sont maintenant plus que mature pour une utilisation autre que de la créa logicielle.
M
Bonjour Stéphane,
Une partie de ces problèmes (machine à café, séparation des environnements...) peut se résoudre avec le Coworking (ici au mans : http://ruchenumerique.wordpress.com) et pour prendre un exemple non urban je sais qu'il y a des initiatives de ce type en Ardèche mais c'est évident qu'il en faudrait plus !
David
Stéphane Dupille stephane.dupille@cryptolog.com a écrit :
Hello,
Le télétravail c'est bien, mais il ne faut pas mettre la tête dans le sable, il y a des inconvénients :
- ça ne convient pas à tout le monde. Moi par exemple, j'ai besoin
d'avoir un environnement de travail clairement séparé de mon environnement perso, et la demi-heure pour aller bosser est un sas entre les deux environnements ;
- les discussions autour de la machine à café le matin apportent
mine de rien plein d'idées : c'est plus facile de troller en live que sur IRC ;
- comprendre ce qui motive les gens, s'ils vont bien, s'ils
s'épanouissent dans leur boulot, s'ils s'emmerdent, etc. ne peut pas se faire à distance, car la plupart des signes qui montrent que qq'un est démotivé ne sont pas verbaux (n'oublions pas que le management, c'est aussi (surtout !) cet aspect) ;
- il y a des métiers qui se prêtent plus au télétravail que
d'autres (OK, l'admin sys s'y prête) ;
- il faut que le télétravailleur soit suffisamment expérimenté pour
avoir l'autonomie suffisante pour bosser (un stagiaire (qui est là pour apprendre, pas pour bosser) ne peut définitivement pas télétravailler) ;
- il faut que le télétravailleur connaisse suffisament la boite et
ses procédures pour savoir qui contacter, comment, pourquoi, et donc que ses points d'interaction avec le reste de la boite soient parfaitement formalisés (après tout est plus facile dans une boite de 10 que dans une boite de 30.000 personnes), car à distance, tout est plus formel.
Maintenant, n'allez pas croire que je suis contre le télétravail, mais que ce n'est pas forcément la panacée, et qu'il faut vraiment en comprendre les limites et l'encadrer correctement. A minima je pense qu'il faut que toute l'équipe se retrouve au moins une fois par semaine, et pour ça, il faut des locaux (ça peut très bien être des locaux d'une pépinière d'entreprise dans le cas d'une startup). Et si les gens sont loin, mine de rien, ça fait un budget transport non négligeable. Pour des besoins ponctuels on peut s'en passer, mais à la longue, ce n'est AMHA pas jouable de ne pas se voir régulièrement.
Et du coup, il faut que le management de la boite soit formel, que les procédures soient formalisées, que le poste soit correctement encadré, pour que le télétravail se passe bien. Et le management, c'est souvent le parent pauvre dans la plupart des boites dans lesquelles j'ai bossé. Bref, c'est pas gagné... Des Michael Scott, mine de rien, j'en ai connu beaucoup...
Le 18 nov. 2013 à 18:42, Wallace wallace@morkitu.org a écrit :
Après clairement il faut faire du télétravail avec des personnes de confiance car beaucoup sont séduits mais soit déprimes de se retrouver seul, soit ne sont pas sérieux et font moins que la normal.
Je suis d'accord avec ça, sauf pour ceux qui en font moins que la normale. Le présentiel a un inconvénient : on a tendance à juger les gens à leur présence plus que sur la somme du travail accompli. Du coup, on a tendance à croire que ceux qui restent tard en font plus que celui qui part à 17h parce qu'il a déjà fini son boulot de la journée. Alors qu'en télétravail, si le suivi est fait correctement (et il doit l'être !), on n'a plus ce biais et on peut juger véritablement à la somme de boulot accompli. Du coup, ceux qui ne font rien en télétravail, ça se voit assez vite.
Pour ceux qui dépriment seuls, c'est une réalité. C'est pour ça que je pense qu'il faut se voir régulièrement. Sans parler du fait qu'il faut souder une équipe, et pour ça, rien de mieux que la bière le soir, ce qui ne peut définitivement pas se faire à distance.
J'avais un pote quand il télétravaillait, qui se forçait tous les matins à prendre une douche, se raser, descendait au bistro d'en bas prendre un café, et après remontait chez lui pour bosser, et s'il ne faisait pas tout ça, était incapable de se mettre au boulot. Il avait besoin d'un sas entre le perso et le boulot. Tout ça pour dire que le télétravail, ce n'est pas aussi simple que de décréter que le type reste chez lui.
Mes deux centimes.
Le 19 nov. 2013 à 12:03, David Mercereau david@mercereau.info a écrit :
Bonjour Stéphane,
Kikoo !
Une partie de ces problèmes (machine à café, séparation des environnements...) peut se résoudre avec le Coworking (ici au mans : http://ruchenumerique.wordpress.com) et pour prendre un exemple non urban je sais qu'il y a des initiatives de ce type en Ardèche mais c'est évident qu'il en faudrait plus !
Les discussions autour de la machine permettent aussi de tester des idées. Tiens, si on remplaçait truc par machin, ce serait pas une bonne idée ? Ça permet de tester les idées en interne et de les faire circuler. Ça ne peut définitivement pas se faire à distance. Pour prendre un exemple de ça, lorsqu'ils ont construit le bâtiment de Pixar, Steve Jobs avait insisté pour qu'il n'y ait qu'un lieu unique pour les toilettes, pour que les gens puissent s'y rencontrer. Google dans son campus fait un peu la même chose. Cela permet de faire émerger une certaine culture interne, de laisser les gens se parler, sans distinction de poste ou de grade. Ça a plein d'intérêts, la plupart non quantifiables.
Le coworking par contre a d'autres intérêts : ça permet de faire venir au sein de l'entreprise des idées provenant de l'extérieur. Et accessoirement de faire fuiter certaines informations (ce qui peut être positif ou négatif selon les cas). Ça pourrait être super utile pour un département marketing : tester les idées, prendre des idées, directement depuis l'extérieur de l'entreprise. Pour des admin, ce n'est ni plus ni moins qu'un bureau, sauf qu'il n'est pas entouré de ses collègues. Si c'est mieux que chez soi pour le télétravail ? Ça dépend vraiment des gens. Mais à choisir entre du coworking et le vrai bureau pour un admin, toutes autres choses étant égales par ailleurs, vaut mieux le bureau.
Bonjour,
Étant en télétravail depuis trois ans, je répond pour partager un peu de mon expérience. Je suis, en moyenne, trois jours chez moi, et deux jours dans les bureaux avec les collègues.
Le mardi 19 novembre 2013, 10:02:15 Stéphane Dupille a écrit :
Le télétravail c'est bien, mais il ne faut pas mettre la tête dans le sable, il y a des inconvénients :
- ça ne convient pas à tout le monde. Moi par
exemple, j'ai besoin d'avoir un environnement de travail clairement séparé de mon environnement perso, et la demi-heure pour aller bosser est un sas entre les deux environnements ;
J'approuve. Je n'ai pas, chez moi, de bureau (au sens pièce) dédié, mais bien un bureau (au sens mobilier) dédié. Quand au sas, oui, je considère aussi qu'il est nécessaire. je me prépare comme si j'allais au boulot, c'est juste que je remplace les transports par une "petite routine de mise en route" : démarrer les PCs pro, sortir mes quelques dossiers papiers et les tableaux blanc que j'utilise. C'est moins long que du transport, moins inconfortable, mais ça me permet de bien séparer la journée "vie perso" de la journée "pro". Routine inverse le soir évidemment.
- les discussions autour de la machine à
café le matin apportent mine de rien plein d'idées : c'est plus facile de troller en live que sur IRC ;
Oh que oui. En tant qu'ingé sys, il y a beaucoup d'info susceptibles d'affecter mon boulot que j'apprenais à la machine à café. Et ladite machine est également un excellent moyen de créer des liens humains dans l'équipe. Depuis que je me suis mis en télétravail, je ressens clairement le manque de ces infos. Et l'absence de lien avec les gens arrivés dans l'équipe après mon installation à distance.
- il faut
que le télétravailleur soit suffisamment expérimenté pour avoir l'autonomie suffisante pour bosser (un stagiaire (qui est là pour apprendre, pas pour bosser) ne peut définitivement pas télétravailler) ; - il faut que le télétravailleur connaisse suffisamment la boite et ses procédures pour savoir qui contacter, comment, pourquoi, et donc que ses points d'interaction avec le reste de la boite soient parfaitement formalisés (après tout est plus facile dans une boite de 10 que dans une boite de 30.000 personnes), car à distance, tout est plus formel.
Ces deux points sont liés, et très importants. Si mon télétravail se passe très bien, c'est parce que j'ai bossé en interne dans la boite plusieurs années durant auparavant. Je connais très bien les gens et systèmes qui la composent. J'apprécie vraiment le confort du télétravail (pouvoir bosser sur un projet sans être dérangé toutes les 10 mn ! le rêve !), mais lorsque je changerais de boite, je ne recommencerais pas de télétravail avant d'avoir passé au moins plusieurs mois dans les bureaux de ma nouvelle société.
Cordialement,
C'est intéressant ce manque de relations physiques de la machine à café. N'étant ni buveur de café ni fumeur je loupais dans mes précédentes boites ce genre de relationnel et puis faut dire aussi que c'est assez mal vu d'aller fumer toutes les heures dans certaines boites ce que je peux comprendre.
Par contre au niveau relationnel c'est clairement la pause déjeuné que j'appréciais avec les collègues et ça me manque évidemment.
Pour ce qui est du sas, j'ai encore une autre approche, autant quand j'étais salarié j'en avais besoin aussi, autant en télé travail et en étant le patron je n'ai plus ce besoin car de toute façon vous êtes H24 pour votre entreprise. Dire que je comprenais pas la démarche d'Epitech sur le fait de bosser un dimanche / jour férié ou un 31 décembre à 23h à présent je sais que le fait de m'avoir appris que ce sont des jours comme d'autres c'est très utile quand on a sa société.
Bonjour
Le 19 novembre 2013 10:02, Stéphane Dupille stephane.dupille@cryptolog.com a écrit :
Hello,
Le télétravail c'est bien, mais il ne faut pas mettre la tête dans le sable, il y a des inconvénients :
Vous avez tout à fait raison. Nous travaillons depuis pas mal de temps sur le sujet, en essayant de développer le télétravail en Alsace. En résumé, tout le monde ne peut/veut pas télétravailler et tous les métiers ne s'y prêtent pas. Mais l'idée reste de développer le télétravail dans le sens travail HORS les murs de l'entreprise, donc en coworking / centre de télétravail aussi, et pour une durée plutôt courte genre 1 ou 2 jours/semaine. C'est environ la moyenne.
Gain de trajets, c'est économiquement/écologiquement intéressant, ça donne plus de temps pour soi, et on diminue le potentiel d'accidents de la route.
Concernant le management, c'est toute une mentalité qu'il faut changer parfois, puisqu'il faut "faire confiance à son employé", et manager par objectif. Et ça c'est loin d'être gagné partout. Je note aussi que les TPE/PME ne sont pas souvent prêt dans leur SI, le VPN (ou le "cloud") est un concept qui n'est pas toujours clair ou mis en place.
Ah, notons aussi que la notion de télétravail pour un salarié ne s'improvise pas, c'est maintenant encadré par une loi (n° 2012-387 du 22 mars 2012) et il faut un avenant pour préciser les conditions.
Vala Manu
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Le 18/11/2013 14:44, Nicolas GORALSKI a écrit :
Les annonces sont bien mais Paris, toujours Paris. Pourquoi la province et le télétravail n'arrivent toujours pas à percer ?
Je ne sais pas ce que tu entends par "percer" mais dans le Nord, il est assez rare qu'il faille passer par lolix pour embaucher. La région est petite, pleine à craquer d'offres en adminsys et ça circule vite via le bouche à oreille. Les réseaux qui vont vient sont PôleNord ou tout simplement les énormes SSII façon Atos, Steria, GFI, IBM, Open, OVH, etc etc qui s'"échangent" des gens.
Quant au télétravail, Atos le permets, les autres citées au dessus, j'en doute.
PS : Ma boîte recrute si ça vous dit de monter à Lille, on est 22 on a un patron qu'il est cool.
- -- Olivier Duquesne aka DaffyDuke http://www.coincoin.fr.eu.org